L’esprit créatif évolue dans une mise en valeur constante des matériaux (objets usuels auxquels je donne une autre vie) mais aussi pierres, branches, racines que la nature s’est chargée de transformer.

De l’association du bois, de la pierre et du fer, auxquels j’ajoute une note de couleur, naissent des œuvres originales chargées d’une symbolique profonde.
Lorsque l’objet, sujet naturel ou pas, devient œuvre d’art, il ne s’agit pas de réaliser une imitation de sa valeur visuelle mais de lui permettre de dégager sa propre signification intrinsèque et, ainsi, livrer un sens original et unique.

Peindre, c’est projeter sur un support qui n’est pas forcément une toile rectangulaire ou carrée, des émotions, des rêves, des inquiétudes mais aussi des joies. Le titre viendra une fois la toile terminée.

La satisfaction de peindre commence quand on n’est plus tributaire de la forme et quand les couleurs s’ordonnent par le seul plaisir que l’on éprouve.
Une œuvre n’est jamais ratée. Elle mérite parfois une attente plus ou moins longue avant de reprendre le travail.
Très souvent, les incidents rencontrés (casse, coulures, déchirures etc…) ne doivent pas être considérés comme un échec mais comme un stimulus qui dynamise la transgression.

Elle n’est pas une volonté irraisonnée mais une nécessité qui me permet d’aller plus loin dans ma recherche personnelle.